Que faire face à la violence de rue?

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Fondamentaux de la violence de rue

Les actes de violence de rue ne se repartissent pas au hasard, mais sont statistiquement agrégés à certains moments et dans certains lieux. C’est l’architecture globale de la violence de rue qui la rend aussi efficace et c’est pour cette raison que nous allons chercher à la décoder dans cet article .  L’auteur de violence de rue effectue l’essentiel de la sélection de sa victime de manière inconsciente, rapide (moins de 10 secondes) et par le canal visuel.Quelques soient les raisons du grief il est toujours recommandé de quitter les lieux immédiatement après une altercation, même mineure ou verbale, car il existe toujours un risque que l’antagoniste revienne armé ou en compagnie de renfort.La vigilance est toujours préventive, il faut toujours savoir qui nous observe dans un lieux public.L’approche par prétexte est très courante, le mieux est de ne pas répondre.

Pour écrire cet article je me suis largement inspiré des livres  Neurocombat 1 et 2 de Christophe Jacquemart. Je conseille la lecture de ces deux ouvrage à tous ceux qui intéressent aux processus du combat de rue et de la défense personnelle.

Que feriez vous?

Dans tous les cas , l’ émergence d’une attaque requiert la concomitance spatiale et temporelle de trois facteurs:

  1. une victime potentielle,
  2. un auteur potentielle,
  3. une situation pré-violente contextuellement favorable.

L’agresseur est toujours en situation de force.

L’agresseur décide ou, quant, comment et pourquoi il passera à l’acte. Pour qu’il y ait une agression il faut 3 éléments, un prédateur, une victime et un grief. S’il manque l’un de ces trois éléments, il n’y a tout simplement pas d’agression. Il est important de ce rappeler qu’un prédateur est là pour donner de la violence. Ce n’est pas un sportif d’arts martiaux ou de sports de combat qui lui souhaite échanger de la violence dans le respect des règles d’un sport.

Le style de vie

Pour s’assurer un maximum de sécurité, un défenseur doit toujours envisager son style de vie comme le premier facteur de vulnérabilité. Cette notion capitale est souvent négligée, car elle correspond assez peu à l’idée que que les étudiants ce font des cours de Krav maga -self défense.

Il convient donc de se poser au moins une fois quelques questions sur les éventuels points de vulnérabilité de notre style de vie:

  • Quel type de crime serait le plus facile à commettre contre moi?
  • Quel genre de criminel pourrait on intéresser?
  • A-t’on des habitudes, faiblesses qui sont exploitables?
  • Ou va-t’on?
  • Avec qui ais je des chances d’être en contact?

Il est dangereux de croire que l’on sera capable de résoudre toutes les formes de conflits.

En réalité, nombre des arrangements sociaux usuels cessent de fonctionner avec certaines personnes et dans certains contextes.

Une tirade verbale qui ferait applaudir son auteur dans une meeting politique , pourrait très bien le conduire à l’hôpital dans un autre situation.

Violence de rue
Article traitant de la violence de rue.

Attention à ne pas généraliser nos propres interdits.

Notre éducation,… nos valeurs ne sont pas universelles. Il suffit d’écouter les infos pour s’en convaincre. Dans le domaine des actes de cruauté, de tortures ou de mise à mort, il faut partir du principe que toutes les formes de souffrances imaginables ont été infligées et cela recommencera. Aussi quoique improbable, un niveau de violence épouvantable reste possible. Dans certains cadres ou contextes si l’on aborde la confrontation en supposant que certaines choses vont se produire et d’autre non , alors on courra le risque de se faire complètement dépasser par les événements.

Le tiers bienveillant

Nous appartenons à trois types de profils, le partisan, le pacificateur et le spectateur. Il n’y a pas de règle, en fonction de notre degrés d’implication dans le grief, notre  proximité par rapport aux protagonistes, notre santé,… nous pouvons changer de profils.

Malgré tous il est établi que la probabilité d’être secouru par un inconnu est inversement proportionnelle au nombre de témoins présents. En clair, une majorité de gens resteront spectateurs de l’agression en ce demandant pourquoi personne ne fait rien.

Points clefs de l’attaque de rue

  1. La violence de rue est enracinée dans la rage, dans l’envie de faire mal, dans le volonté de dominer et dans l’intention de provoquer des dommages rapides , importants et unilatéraux.
  2. L’assaut obéit à une logique d’embuscade et de reparti asymétrique. Si la victime ne voit pas arriver l’attaque alors elle ne peut rien faire pour l’éviter ni l’intercepter.
  3. L’agression de rue est psychologique avant d’être physique. Dans la violence de rue, la distance est raccourcie au moyen d’un dialogue introductif anodin ou l’attaquant arrive au contact par la menace et l’intimidation.

Nos conseils

Il n’est pas aisé de faire travailler cette notion de stratégie dans les cours de Krav-maga et de self-défense. Les cours sont souvent trop court pour pouvoir rajouter cette phase de mise en situation. Par conséquent nous vous conseillons de participer à des stages de mise en situations Krav maga ou de Self-défense pour appréhender au plus près cette notion d’embuscade.

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